Ses festivités - BdT 2024

Les beautés du

Tournaisis

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Ses dates incontournables
Parce que ça bouge à Tournai !
Tournai est ville une touristique par excellence. Durant toute l'année, Tournai connait des moments festives que cela vienne du folklore ou de la volonté d'a.s.b.l. de donner à Tournai des moments de détentes à ses habitants tout comme à ses visiteurs. Cette page veut les mettre en valeur !
Le lundi perdu (El lundi parjuré)
Le Lundi perdu ou Lundi parjuré est une fête traditionnelle qui se déroule le lundi qui suit l'Épiphanie, c'est-à-dire le lundi qui suit le 6 janvier. Elle reste surtout vivace à Tournai et dans la province d'Anvers. Cette tradition est également présente dans les villes de Lille et de Douai.

Au cours du repas familial, où l'on se doit de manger du lapin, un roi de table est désigné et tous les convives doivent le suivre.
Il est composé de 4 plats :
  1. La petite saucisse, servie avec de la compote ou du chou cuit au saindoux.
  2. Le lapin à la tournaisienne (avec pruneaux et raisins), traditionnellement cuit à l’eau et accompagné de pommes de terre vapeur.
  3. La salade tournaisienne composée notamment de salade de blé, de chicons, de pommes, de chou rouge, d’haricots de Soisson….
  4. L’incontournable « galette des rois » avec la fève.

Le lundi perdu est une tradition qui remonte tellement loin dans le temps qu'il est difficile de dire de quel parjure il s'agit exactement. L'origine et le sens de ce mot sont restés quelque peu obscurs. La coutume était de « tirer les rois » au début du repas. Les billets des rois étaient des vignettes gravées sur bois du XVIIIe siècle que l’on trouve encore aujourd’hui aux éditions Casterman. On commençait par s'assembler en grande tablées. À chacune des tables, les convives tiraient au sort un rôle à tenir. L'ordre du tirage suivait l'ordre d'âge décroissant des participants.

Le Lundi perdu ou Lundi parjuré est une fête traditionnelle qui se déroule le lundi qui suit l'Épiphanie, c'est-à-dire le lundi qui suit le 6 janvier. Elle reste surtout vivace à Tournai et dans la province d'Anvers. Cette tradition est également présente dans les villes de Lille et de Douai.

Le carnaval
La plus ancienne trace du carnaval remonte au XVe siècle. Au XIXe siècle, le carnaval était fêté dans chaque quartier de la ville. On pouvait peut-être alors dire qu’il n’y avait pas UN carnaval mais DES carnavals. Et parfois, il y avait une tentative de les unifier en un cortège, comme on les avait toujours connus et aimés à Tournai. En 1981, le carnaval redémarre sans s'y attendre. Ainsi est né l’ASBL carnaval de Tournai.
Voilà un résumé très succinct du carnaval de Tournai repris depuis le site officiel. Rendez-vous sur le site officiel pour plus de détail
Le marché aux fleurs
Depuis 200 ans, chaque vendredi-Saint, Tournai organise un marché aux fleurs dans toute la ville. Tournai cultive la tradition de son marché aux fleurs qui annonce le retour du printemps.

La tradition remonte à 1825: à l'origine, le marché aux fleurs n'accueillait encore que les plantes de pleine terre. Le temps étant rarement de la partie, les autorités communales songèrent souvent à fixer les floralies à une autre date, mais la coutume a chaque fois eu raison du projet. Le marché continue de drainer une foule considérable, même si les gourmets ont peu à peu renoncé au «dîner maigre» que les restaurateurs avaient autrefois coutume de proposer aux chalands ce jour-là.
Le chemin de croix.
Chaque Vendredi Saint depuis 71 ans, un Chemin de Croix parcourt les rues de la ville de Tournai. Un grand Christ en Croix, fixé sur un char de ferme, tiré initialement par des chevaux, précède le cortège des pénitents. En tête, quatorze croix blanches symbolisent chaque station, suivies par des fidèles avec de simples croix, et enfin l’ensemble des autres participants.

Ce Chemin de Croix se veut l’expression de la foi des catholiques de Tournai et des environs. Chaque station est commentée par un prédicateur et tout le parcours est sonorisé afin d’en faire profiter le plus large public possible. Les fondateurs l’ont voulu ainsi sans interférence publicitaire et le comité actuel s’efforce de le maintenir tel quel. Une chorale située dans une église de Tournai soutient la méditation entre chaque station.

N'hésitez pas à visiter leur site (dans lequel j'ai repris une partie de leur texte)
La foire
Les foires font partie des traditions séculaires de Tournai. Elles ont connu diverses formes pour devenir désormais des foires aux attractions foraines qui se tiennent le long du boulevard des Frères Rimbaut.

La première se tient en mai, durant une semaine et deux week-ends. Elle est issue de la Franche Foire qui naquit en 1267.

La seconde foire aux attractions foraines tient ses origines dans la relation de son aînée avec la Procession. Elle dure trois semaines, à partir du dimanche suivant le 8 septembre. L’actuelle foire aux attractions, qui s’étend sur trois semaines, rencontre un beau succès grâce à l’implication des forains.
L'accordéon, moi j'aime !
Chaque vendredi du weekend de l’Ascension, baladez-vous de bistrots en rues et terrasses animées, à la rencontre de musiciens, de comédiens et de plasticiens. Rendez-vous sur leur site pour de plus amples informations
Tournai les Bains
Tournai-les-Bains est un projet de plage urbaine qui a pour objectif d'offrir trois semaines de détente, d'activités pour tous les âges, de la restauration fait maison mais aussi plein de découvertes.
Ce projet est mené par l'ASBL Carnaval de Tournai et ses bénévoles motivés.
La procession.
Une maladie très grave envahie la ville au alentour de 1089 et 1090. Certains pense qu'il s'agit de la peste mais d'autre d'un empoisonnement venant de l'ergot du seigle (l'ergotisme). Quoiqu'il en soit, une épidémie tragique s'abat sur nos sols. Malades et nosophobe (peur de tomber malade) se réfugie en masse à la Cathédrale chercher guérison et protection. Il faut savoir qu'à ces temps, la population est fort porter sur les croyances. Sensible aux malheurs de tant d’hommes et de femmes, Radbod, évêque de Noyon et de Tournai, invita les chrétiens à un jeûne général le vendredi 13 septembre 1090 et leur proposa le lendemain, le samedi 14, fête de l’Exaltation de la Croix, une procession de supplication autour de la ville menacée par la mort. La prière de tous fut entendue et le fléau cessa. L’évêque Radbod décida alors de renouveler la procession chaque année en signe de reconnaissance à Dieu.

Cette marche chrétienne a traversé les affres des temps en s'adaptant au fil des siècles, même les guerres et révolutions n'ont pas découragées les fidèles. Mais en réalité, il a été annulé 2 années : 1566 car la ville était aux mains des
iconoclastes (artisans des empereurs byzantins qui s'opposèrent à l'adoration et au culte des images) et il y a peu en 2020 sur ordre gouvernemental dû à la pandémie mondiale.
Les 4 cortèges
Vers 1932, un ébéniste tournaisien, Edouard Tréhoux, conçoit un premier géant - la «reine Tournai» - pour la braderie de la rue des Puits-l'Eau. Une idée appelée à se développer puisque sa femme et ses amis formèrent un «Comité folklorique de Tournai». Comité qui permit dès 1933, la sortie de sept géants. Aux côtés de reine Tournai, on pouvait ainsi admirer Childéric, Louis XIV, Christine de Lalaing, Sarragos et Louis XVIII. En 1934, trois nouveaux géants: Lethalde, Englebert et le Châle vert. Une cinquantaine de figurants costumés et un char sur le thème de la chanson «Les Tournaisiens sont là» vinrent se joindre au cortège.

Ce défilé des figures historiques marque l’histoire de la ville : Louis XIV, le roi Childéric, Christine de Lalaing, Léthalde, Englebert et quelques personnages locaux typiques comme Grand’Mère Cucu, entourés de chars fleuris et de groupes musicaux. Plus d'info sur le site des amis de Tournai.
La grande braderie
Créée en 1926, la braderie de Tournai constitue avec celle d’Anderlecht l’une des plus anciennes braderies de Belgique.

Tout les lundis qui suivent les 4 cortèges, la procession et les journées du patrimoine, des centaines d’ambulants envahissent les rues de la ville pour y proposer les articles les plus divers. Les commerçants tournaisiens installent sur les étals à l’extérieur de la dernière bonne affaire à faire ou le dernier article à la mode sur lequel une alléchante remise sera accordée. De la gare à la Grand-Place, du piétonnier au quartier Saint-Jacques, place à la chasse aux bonnes affaires dans une ambiance détendue et conviviale. Parkings à l’extérieur du centre-ville recommandés ce jour-là. De 8 à 18h.

Un grand marché avec animation musicale.
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